HISTORIQUE
Vers 1850, Firmin Dubé, Cyrille Ouellet et Louis Sirois vinrent s’établir en pleine forêt près de la rivière Boisbouscache avec leur famille. Le défrichage des terres du Canton débuta à ce moment. Dix ans plus tard, Norbert d’Auteuil avec ses trois fils, Charles, Thomas et Louis quittent Trois-Pistoles pour s’établir à Saint-Jean-de-Dieu. En 1863, Saint-Jean-de-Dieu s’érige en municipalité civile et le premier maire se nommait, Antoine Bellavance.
En 1865, déjà 33 familles sont établies sur le territoire de la municipalité. .En 1873, lors de l’érection canonique de la paroisse, 97 familles animent le milieu.
Victor-Lévy Beaulieu, essayiste, romancier et éditeur est né à Saint-Jean-de-Dieu en 1945. Une de ses œuvres télévisuelle fut filmée en partie à Saint-Jean-de-Dieu, entre autre en 1997. Cette télésérie du nom de Bouscotte connue un bon succès et la maison ancestrale de la famille d’Auteuil sur la rue Principale logeait une des deux familles en conflit tout au long de la série, la famille Bérubé.
HISTOIRE DE DIFFÉRENTS ÉTABLISSEMENTS
C’est en 1863 que la première chapelle a connu ses premières activités de culte. Elle mesurait 8 par 12 mètres. Un premier mariage à la chapelle unissait le fils de Cyrille Ouellet, Théodore à Élizabeth Gagné dit Bellavance. Une première sépulture au cimetière a eu lieu en 1865.
En 1877, cette dernière a fait place a une nouvelle chapelle par contre son clocher a servit longtemps comme tribune au crieur à la porte de l’église. En 1917, une église répondant plus adéquatement aux paroissiens, fut construite. Elle brûla en 1959 et c’est deux ans plus tard que les paroissiennes et les paroissiens ont eu l’occasion de célébrer le culte à la suite d’une campagne de levée de fonds sollicitant les pratiquants à nouveau.
Le presbytère actuel fut construit en 1925 ainsi que la première école du village. C’est en 1946 que l’on opta pour construire un Couvent et déjà en 1947-48, le couvent comptait 158 élèves.
Un premier médecin résidant, le docteur Gingras débute son service à Saint-Jean-de-Dieu en 1938. Le Dr Noël Gaudreau était médecin responsable du centre d’hébergement pour personnes âgées la Villa Bellevue lors de sa mise en service en 1971. C’est en 1974 que l’on changea le nom de l’établissement pour Villa Dubé en l’honneur de l’abbé Émile Dubé.
En 1947, une organisation prend forme pour assurer des activités de loisir aux citoyennes et aux citoyens, elle se nommait l’œuvre des Terrains de Jeux (OTJ). En 1948, un premier terrain de balle fut inauguré. Avec la participation financière d’une levée de fonds populaire, le Centre communautaire J.C. Bélisle est érigé en 1989.
Chanel Rousseau, un bâtisseur et visionnaire hors du commun a construit le Château de Canettes en 1997 et il sert aujourd’hui de kiosque touristique.
C’est en 1964 que l’école secondaire transitoire Sainte-Marie a accueilli ses premiers étudiants.
CITATION
Ils sont venus, les uns après les autres, à travers l’épaisse forêt, pour s’établir le long de la rivière Boisbouscache, à l’endroit où devait s’installer plus tard le village de Saint-Jean-de-Dieu.
Avant la dénomination chiffrée subdivisant le territoire québécois exigée au cours des dernières années par le gouvernement du Québec, la municipalité était située dans le canton Bégon. Elle touche aux municipalités de Saint-Médard, Sainte-Rita, Saint-Clément, Saint-Cyprien, Sainte-Françoise et Saint-Éloi.
La rivière Boisbouscache traverse le territoire en diagonale et se jette dans la rivière Trois-Pistoles. Des rivières se jettent dans la Boisbouscache, soient la Sauvagesse, la rivière aux sapins, la rivière Perdrix, la rivière aux bouleaux et la rivière Francis.
Au lieu de numéroter les rangs, ils portent le nom de rang de la Rallonge, rang la Société, rang la Grand Route, rang Tremblay, route du Moulin, rang Bellevue, rang Trou de Siffleux, rang Bastille, rang Le Petit Village, le Huitième, le Sixième, le Cinquième et le Quatrième.
NOS MAIRES
Antoine Bellavance | 1865 | Joseph Rousseau | 1943 |
Alexis Desgagnés | 1873 | Eugène Drapeau | 1955 |
Antoine Bellavance | 1876 | Gérard Bélanger | 1957 |
Cyrille Leclerc | 1882 | Léo Rouleau | 1961 |
David Drapeau | 1889 | Rénald Rousseau | 1965 |
Ferdinand Saint-Laurent | 1890 | Gérard Bélanger | 1967 |
Magloire April | 1895 | Claude Gagnon | 1968 |
Ferdinand Saint-Laurent | 1898 | Lucien Belzile | 1971 |
Cyrille Leclerc | 1899 | Noël Gaudreau | 1977 |
Arsène Dumont | 1906 | Réal Sénéchal | 1979 |
Joseph Belzile | 1915 | Lucien Belzile | 1980 |
Charles Lafrance | 1919 | Marthe Sénéchal-Rioux | 1989 |
Octave Drapeau | 1920 | Rodrigue Soulard | 1995 |
Florian Rioux | 1923 | Jean-Marie Côté | 2005 |
Edmond Rioux | 1937 | Alain Bélanger | 2013 |
Charles Lafrance | 1937 |
LES ARMOIRIES
Les armoiries de Saint-Jean-de-Dieu sont une réalisation de Madame Estelle Michaud en 1972.
Deux gerbes d’or sur un fond de gueules, une bille de bois sur les flots d’azur, une ruche d’abeilles tracée au cœur, le tout réuni par un triangle d’argent retenant un listel de parchemin chargé de la devise : « ambition, labeur, succès »
- Gerbes de blé : symbole de la stabilité,
- Bille de bois : symbole des contracteurs, des bûcherons, des draveurs de qui Saint-Jean-de-Dieu a tiré sa vocation commerciale,
- Flots : symbole des nombreuses rivières qui coulent sur le territoire de Saint-Jean-de-Dieu,
- Ruche d’abeilles : symbole du travail collectif, très actif et organisé,
- Croix latine : symbole de foi qui a inspiré tous les gestes des premiers résidants et qui continue encore à guider ceux qui ont la foi en la survivance de Saint-Jean-de-Dieu,
- Triangle équilatéral : symbole de l’unité, du respect et de la justice pour son prochain,
- Or : premier métal héraldique, l’or symbolise l’idéal, l’éclat, la justice, la foi, la force et la constance,
- Gueules : couleur rouge en héraldique, le gueules symbolise la charité, la justice,
- Azur : couleur bleu en héraldique, l’azur symbolise la pureté, la loyauté et la clarté,
- Argent : deuxième métal héraldique, l’argent symbolise la beauté, le rire, la victoire.